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Le 6 juin 1944, les alliées débarquent en Normandie. L’attaque est soudaine, meurtrière mais très efficace. Jusqu’à la veille de l’Heure H, tout avait été mis en œuvre afin de réunir des moyens considérables en hommes et en matériel pour que cette opération périlleuse et osée ne soit pas un cinglant échec.

Ce premier roman historique de Maxime Mainguet, qui fût découvert parmi des livres proposés dans le cadre d’un jury de lecteurs nous rappelle que le débarquement ne doit sa réussite qu’à une multitude de prouesses individuelles, d’où sa construction en 3 parties suivant nos personnages durant la nuit du 5 au 6 juin 1944 avec la phase de préparation et d’observation, la phase des agissements qui commencent et enfin la phase où l’action est lancée de tout les côtés avec les conséquences et l’issue que nous connaissons… !

Les différents événements sont décrits afin que personne n’oublie le terrible sacrifice de ces hommes dont beaucoup sont tombés pour sauver nos libertés. Des plages de Utah à Omaha Beach, de la Pointe du Hoc, Arromanche en passant par Sainte-Mère-Eglise ils sont tous tombés, ne s’attendant certainement pas à un tel carnage. Rappelez vous que ce jour là, le sable a changé considérablement de couleur.

C’est pour cette raison que nous devons voir ce livre comme un hommage rendu aux combattants qui ont déferlés sur la Normandie en ce jour mémorable de notre histoire avec Lewis, un parachutiste américain que nous suivons du hangar de l’autre côté de la Manche où les instructions lui sont données, jusqu’au moment où il se retrouve au plein milieu d’un champs après avoir sauté sur la Normandie. Sans oublier les résistants français avec Eugène et ses jeunes amis qui se sont trouvés une nouvelle vocation en attente d’action au fond de leur cave lorsque le célèbre code: “Les sanglots longs des violons de l’automne bercent mon cœur d’une longueurs monotones…” se fait entendre sur « Radio Londres » et comme beaucoup, comprennent qu’à ce moment là, le moment décisif est en train de se jouer. Puis, dans l’autre camp, il y a ces soldats allemands qui font des patrouilles tranquille comme Otto jeune « prétentieux » tout juste sorti des jeunesses hitlériennes pensant avec arrogance que sa génération sauvera l’Allemagne et qui est accompagné de Gerhard revenant de Russie et qui n’attend qu’une chose, la fin de la guerre car pour lui elle est perdue.

Je remercie Maxime de m’avoir proposé son roman qui est plaisant à lire grâce à une écriture fluide, des recherches sérieuses puis cette émotion, ce respect et cette admiration que l’on ressent pour ces anonymes qui ont versé leur sang pour notre liberté devenant chacun à leur manière des héros ! Cependant, celui-ci ne peut laisser qu’un goût amer lorsque nous tournons la dernière page car nous aimerions que ça continue encore car on sait que la victoire est au bout du sacrifice et l’on pense à toutes ces victimes tombées pour cette chère liberté.

Passionné d’histoire et particulièrement de cette période, vous aurez compris que j’ai beaucoup aimé ce roman et que je ne peux que le recommander chaleureusement en remerciant une nouvelle fois l’auteur.